Beaucoup d’informations et de projets différents circulent à propos de la propriété Ithurri Baita, située sur les hauteurs de Ciboure. Retour en détail sur les différents projets autour de cette maison.
Origine de propriété
Cette propriété a été racheté par la commune de Ciboure à l’État par une Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour réaliser une maison de retraite en 1962. Le rachat a pu être effectué grâce aux deniers hérités d’un leg qu’avait fait la famille Paquier au bureau d’aide sociale.
L’engagement de la commune de réaliser une maison de retraite est un engagement trentenaire (1962 – 1992). Pendant ce laps de temps, il n’y a eu aucun recours de l’État sur cette préemption. La commune de Ciboure n’est donc plus soumise à aucune obligation.
Les deux groupes d’opposition du Conseil Municipal actuel mentent donc lorsqu’ils disent que la commune ne peut vendre la maison Ithurri Baita que pour un projet à connotation sociale.
Les différents projets pour Ithurri Baita
Le projet de la liste « ZIBURU BIZI », menée par Eneko Aldana-Douat : faire du logement social.
Au vu des contraintes urbanistiques, il serait possible de créer, au plus, 5 ou 6 logements.
Le projet de la liste « ENSEMBLE POUR CIBOURE », menée par Dominique Duguet : faire une maison de retraite.
L’autorisation d’ouverture de lits médicalisés est soumise à la décision de l’Agence Régionale de Santé (ARS). Cette dernière a déjà déclaré que cette autorisation n’était pas envisageable pour les 10 ans à venir.
Le projet de la liste « J’AIME CIBOURE », menée par Jojo Aramburu : faire un centre médical.
Ce type de projet a déjà été étudié, pour implanter un centre « Perce neige ». Il a été abandonné au vu des coûts de mise aux normes d’un tel édifice.
Notre projet pour Ithurri Baita
Les Domaines ont estimé cette propriété à 1,4 million d’euros. La vente a été négociée à 2 millions d’euros pour une résidence principale, soit 600.000 euros de plus que l’estimation des Domaines ! Cette recette pourrait financer le regroupement des écoles à Marinela et permettrait ainsi la création de 49 logements aidés : 36 à l’école de la Croix-Rouge et 13 à l’école Aristide Briand.
Mais alors, que s’est-il passé depuis la vente qui avait été négociée 2 millions d’euros ?
Des recours successifs ont été déposés auprès du maire de Ciboure, puis auprès du préfet. Ces recours ont tous été rejetés… mais de nouveau recours auprès du tribunal administratif ont été déposés.
Cet acharnement a donc conduit les acquéreurs potentiels à se retirer de la vente.
Aujourd’hui, la commune de Ciboure est privée d’une recette de 2 millions d’euros. Si nous sommes élus, nous nous engageons à poursuivre ce projet.